Le britannique Nativ (filiale du californien Ooyala) développe pour le broadcast et l’institutionnel sa plateforme logistique de médias (Media Logistics Platform) baptisée Mio. Cette plateforme compte une suite de modules chargés d’effectuer des tâches répétitives : de l’ingest à la diffusion, jusqu’à la monétisation des contenus média, avec pour avantage d’opérer de manière agnostique au sein de tout workflow. En France, Magic Hour vient de mettre en place un partenariat de distribution exclusive de la plateforme Mio.
Si à travers la suite Mio, Nativ compte d’ores et déjà des références de renom en Europe, tel que TV2, la deuxième chaîne nationale danoise, ITV Studios au Royaume-Uni ou encore la Radio Télévision suisse romande (SRT), et d’importants acteurs institutionnels publics et privés, le territoire hexagonal demeure pour Nativ un marché dynamique à conquérir à travers son nouveau distributeur Magic Hour.
Dans un récent communiqué, Rags Gupta, directeur général en charge de la région Europe, Moyen-Orient, Asie de Ooyala, maison mère de Nativ, souligne l’importance de ce partenariat exclusif « qui vise à rendre largement disponible Mio auprès du marché français » et notamment auprès des diffuseurs et propriétaires de contenus. Et d’insister aussi sur le potentiel de la suite…

… logicielle de Nativ qui dispose « d’une puissance et d’une souplesse pour automatiser les tâches d’habitude laborieuses et coûteuses ». Côté contenus, Mio traite aussi bien les contenus de divertissement que ceux visant à les monétiser, telle la publicité. Rags Gupta souligne par ailleurs que la plateforme Mio s’inscrit comme « complément idéal des solutions broadcast traditionnelles, lesquelles nécessitent une technologie orientée data dans un univers où diffuseurs, opérateurs et sociétés de médias sont face à un besoin d’évolution constante pour exploiter tous les supports de diffusion. »
Pour Ralph Chaloub, cofondateur de Magic Hour, la plateforme Mio est « une solution intelligente qui permet de réduire les coûts à chaque étape d’un workflow, de la création des contenus jusqu’à leur monétisation, redéfinissant les limites du Media Management. »