Kinepolis Group construit un nouveau site cinématographique à Brétigny-sur-Orge (France), à 35 kilomètres au sud de Paris. Il s’agit du 36ème complexe Kinepolis en Europe, et du 8e en France.

Kinepolis Group construit un nouveau site cinématographique à Brétigny-sur-Orge (France), à 35 kilomètres au sud de Paris. Il s’agit du 36ème complexe Kinepolis en Europe, et du 8e en France.
En 2014, la fréquentation des salles de cinéma augmente de 7,7 % et dépasse les 200 millions d’entrées. 208,43 millions d’entrées ont ainsi été réalisées, soit le deuxième plus haut niveau depuis 47 ans (211,5 millions d’entrées en 1967 et 217,2 millions en 2011) : un résultat très au-dessus du niveau moyen des dix dernières années (196,47 millions).
Les films français dynamisent la fréquentation en 2014
En 2014, la part de marché des films français est particulièrement élevée avec 44,0 % (33,8 % en 2013). En 2014, la fréquentation des films français augmente de 40,2 % pour atteindre 91,62 millions d’entrées soit le plus haut un niveau depuis 30 ans (94,12 millions en 1984).
En 2014, les trois premières places du box-office sont occupées par des films français qui réalisent chacun plus de 5 millions d’entrées :
Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu ? de Philippe De Chauveron (12,3 millions)
Supercondriaque de Dany Boon (5,3 millions)
Lucy de Luc Besson (5,2 millions).
Recul des entrées des films américains
Les films américains cumulent 93,93 millions d’entrées en 2014, soit 9,9 % de moins par rapport à 2013. La part de marché du cinéma américain est estimée à 45,1 % en 2014, contre 54,2 % en 2013.
En 2014, comme en 2013, aucun film américain ne réalise plus de cinq millions d’entrées. 6 films américains réalisent plus de trois millions d’entrées, comme en 2013. 10 films américains atteignent deux millions d’entrées (14 films en 2013) et 32 films atteignent un million d’entrées (34 films en 2013). 51 films réalisent plus de 500 000 entrées, contre 54 films en 2013.
Baisse des films d’autres nationalités
Les films non français et non américains réalisent 11,0 % des entrées totales en 2014, contre 12,0 % en 2013. Leur fréquentation affiche une diminution de 4,7 % à 22,88 millions d’entrées. Ce résultat apparait inférieur à la moyenne constatée sur les dix dernières années (27,14 millions d’entrées).
La deuxième édition du projet paneuropéen TIDE (piloté en France par l’ARP avec l’aide du Programme Media de l’Union Européenne) et qui vise à promouvoir une distribution des films en sorties « day-and-date » en salles et en VoD rapprochées, a permis au film Master of the Universe, confessions d’un banquier de Marc Bauder de bénéficier de deux semaines d’avant-première en VoD avant de sortir demain, mercredi 26 novembre, en salles. L’idée n’étant pas de toucher à la chronologie des médias mais de permettre, face à l’encombrement des sorties films, d’expérimenter une méthode de distribution différente qui permettrait à des films plus fragiles d’exister.
Sélectionné parmi les meilleurs documentaires européens par l’European Film Academy et déjà salué par la presse économique, Master of the Universe pose sa caméra devant Rainer Voss qui était l’un des principaux banquiers d’affaires allemands. A lui seul, il générait plus d’un million d’euros de profit chaque jour. Aujourd’hui, dans une tour désertée du quartier financier de Francfort, il se raconte : son ascension dans les années 1980, la libéralisation à outrance, la dérégulation et les « innovations financières » qui ont pu offrir à leurs initiateurs la sensation d’être les véritables « maîtres de l’univers ».
Les spectateurs de cinémas pourront donc décrypter à partir de demain au cinéma les dérives de la finance mondiale, notamment lors de projections-débats « événements ». Le public des plateformes VoD aura déjà eu la chance de découvrir le film et de participer au bouche-à-oreille. D’Ajaccio à Bayonne, Master of the Universe aura ainsi été disponible à tous, et tous y auront eu accès, sans attendre une lointaine sortie VoD qui, quatre mois après la sortie en salle, aurait nécessité de nouveaux coûts financiers difficilement envisageables.
Cette sortie rapprochée en VoD et en salle (« day-and-date ») mise sur une exposition et une visibilité optimisées pour satisfaire les attentes de tous les spectateurs, dont le rapport au temps et aux écrans évolue, et donner donc toutes ses chances au film. Malgré cette diffusion élargie, la promotion a mobilisé des frais de sortie limités, correspondants aux économies de distributeurs de films de la diversité, concentrés sur une courte période et mutualisés entre les fenêtres.
Elle participera enfin à l’évaluation concrète des opportunités que représente un aménagement des fenêtres de diffusion adapté aux films et à leurs stratégies de sortie. Inscrite dans le cadre d’expérimentations européennes menées sous l’égide la Commission, elle alimentera aussi l’analyse des modèles de distribution, en fonction des territoires et de leur secteur cinématographique spécifique. En effet, Master of the Universe sera aussi distribué simultanément, en VoD et au cinéma, en Grèce à partir du 20 novembre, en Italie à partir du 27 novembre, et en Pologne à partir du 5 décembre.
Plus d’infos sur : http://spidedaydate.wordpress.com/