Le géant de l’informatique Microsoft va acquérir le réseau social professionnel LinkedIn pour 26,2 milliards de dollars, ont annoncé les deux groupes lundi 13 juin 2016. La transaction devrait être finalisée d’ici la fin de l’année après accord des autorités de la concurrence. Elle a reçu l’approbation du fondateur – et principal actionnaire – de LinkedIn, Reid Hoffman.
LinkedIn conservera son indépendance ainsi que son dirigeant actuel, Jeff Weiner, précise leur communiqué commun. LinkedIn, créé en 2003, revendique 433 millions de membres dans le monde. La transaction se fera pour 196 dollars par action LinkedIn.
« LinkedIn a développé une extraordinaire entreprise pour connecter les professionnels du monde entier« , a expliqué le PDG de Microsoft, Satya Nadella, cité dans le communiqué, en indiquant que le but était de créer des synergies notamment avec Microsoft 365, le logiciel du groupe reposant sur le cloud, secteur où il est en concurrence avec Google.
Le CNC donne rendez-vous aux professionnels de la postproduction, aux laboratoires, loueurs d’équipements… le vendredi 8 juillet 2016 à 10h pour une réunion d’information sur le Soutien financier aux industries techniques (grande salle de projection, 12 rue de Lübeck 75016).
De nombreux thèmes seront traités :
– Comment se faire accompagner par des sociétés de conseils ?
– réaliser une étude environnementale ?
– acquérir du matériel ?
– aménager techniquement vos locaux ?
– recruter du personnel, le former ?
– développer un nouveau produit ?
– déposer une marque ou brevet ?
– mettre à jour votre site internet ?
– exposer vos solutions et services dans une manifestation internationale ?
A cette occasion seront présentés :
– le fonctionnement du dispositif,
– les différents postes de dépenses,
– les dossiers Projet et Entreprise indispensables à la formalisation d’une demande de soutien,
– les partenaires du CNC,
– les nouveautés 2016 (foire aux questions, présentation vidéo du dispositif, nouveau modèle de convention…).
Le nombre de places étant limité, il est impératif de confirmer sa venue à l’adressecommission-it@cnc.fret de se munir d’une pièce d’identité le jour même.
L’observatoire Longs Métrages de la FICAM – la Fédération des Industries Cinéma – Audiovisuelle – Multimédia -, annonce que sur les 5 premiers mois de l’année (projection au 30 mai 2016), le taux de délocalisation en France régresse à 26%, soit 13 points de moins qu’en 2015, et atteint son plus bas niveau depuis 2011.
Ainsi, le nombre de semaines de tournage à l’étranger se voit diviser par deux.
« La relocalisation de plusieurs tournages de longs métrages initialement prévus à l’étranger est la conséquence directe de la réforme du Crédit d’impôt cinéma adoptée par le Parlement fin 2015» se félicite la FICAM.
Citons pour exemple deux films aux budgets conséquents : Folles de Django (Django Melodies) d’Etienne Comar (prévu en République Tchèque) ou Au revoir là-haut d’Albert Dupontel (prévu en Belgique) dont les tournages ont été rapatriés en France.
Le taux de délocalisation des effets visuels (hors Production du film Valerian) reste toujours important (36% au 1er trimestre) mais la mobilisation des professionnels du secteur témoigne d’une réelle ambition pour optimiser le potentiel d’attractivité de ce marché sur le plan national et international. La Production cinéma conserve un niveau d’activité important
Les montants investis dans les longs métrages de fiction d’initiative française atteignent un niveau exceptionnel sur la période.
Celui-ci est à mettre au crédit de Valerian and the city of a thousand planets dont l’investissement correspond à 35% de l’ensemble.
Toutefois, hors Valerian, le niveau des montants investis conserve le niveau élevé de 380 M€. Notons le retour au 1er trimestre des productions de plus de 10 M€, 10 films qui représentent le plus haut niveau depuis 9 ans.
Pour Frédérique Bredin, présidente du CNC, « Cette année est marquée par une forte reprise de la production cinématographique en France, ainsi que par une grande diversité des films produits. »
Pourquoi j’ai pas mangé mon père, plus de 2,4 millions de spectateurs en France. copyright : Pathé Production – Boréales – Kissfilms – M6 Films – Pathé Distribution – Umédia – Cattleya.
2015 une année de reprise
L’année 2015 marque la reprise de la production cinématographique avec 300 films produits, après une année 2014 où le financement de la production cinématographique s’était contracté et où le nombre de films à devis élevé s’était réduit.
Le nombre de films d’initiative française progresse pour atteindre 234 films (+31 films) et 76 coproductions minoritaires françaises (+25 films).
Forte hausse des investissements dans la production cinématographique
En 2015, les investissements dans la production des films d’initiative française progressent de 28 % pour atteindre plus d’1 M€.
Cette hausse s’explique par une progression des investissements étrangers dans les films d’initiative française (près de 118 %) et par une forte augmentation des apports des chaînes de télévision(plus de 31 %), la plus haute depuis 10 ans.
142 coproductions internationales avec 41 pays différents
En 2015, le nombre de coproductions internationales s’élève à 142 films, soit 36 titres de plus qu’en 2014. Ces films ont été coproduits avec 41 pays différents,contre 34 en 2014. 66 coproductions sont majoritaires françaises.
Les financements alloués aux coproductions internationales progressent de 41,6 %pour atteindre 560 M€. Ces données témoignent de l’ouverture au monde du cinéma français
Renforcement de la diversité de la production
La production de films en 2015 est marquée par l’augmentation du nombre de films quel que soit le devis. Cette augmentation concerne aussi bien pour les films à devis élevé que les films du milieu ou ceux à petit budget.
Pour 2015, les devis des films d’initiative française se répartissent de la façon suivante :
51 films avec un devis supérieur à 7 M€ (36 en 2014).
33 films entre 4 M€ et 7 M€ (25 en 2014).
86 films entre 1 M€ et 4 M€ (83 en 2014).
64 films à moins de 1 M€ (59 en 2014)
Forte présence des premiers et deuxièmes films
Le nombre de premiers films progresse de 15 pour atteindre 75 titres en 2015. Les premiers et deuxièmes films représentent 48 % des films d’initiative française en 2015 ce qui démontre le fort renouvellement des talents.
Evolution des devis
Le devis moyen des films d’initiative française progresse vu l’augmentation conjoncturelle du nombre de films à gros budget. Cette progression de 11 % permet d’atteindre un devis moyen de 4,38 M€ (contre 4 M€ en 2014). Néanmoins on observe une baisse structurelle de ce devis moyen sur les 10 dernières années, ce qui illustre la maitrise des coûts de production.
Augmentation des jours de tournage
En 2015, on compte 6 850 jours de tournage pour les films d’initiative française. On observe une augmentation, de 10 % des jours de tournage en France, et de 50 % des jours de tournage à l’étranger. Ceux-ci devraient fortement diminuer grâce aux élargissements du crédit d’impôt national, effectif depuis le 1er janvier dernier. Les chiffres des premiers mois de 2016, confirment l’impact du crédit d’impôt sur la relocalisation des dépenses en France.
Téléchargez ici la présentation et l’étude du CNC concernant la production française en 2015
… spécialisée dans les outils de capture vidéo et de contrôle des contenus pour les diffuseurs télé, les opérateurs réseau, câble, télé, satellite et IPTV, les organismes de surveillance des réseaux, ainsi que les éditeurs de contenus online.
La plateforme Observer Media Intelligence Platform (MIP) de Volicon (Visualdis France) vise à faciliter la création de contenus et leur adaptation pour le web et les réseaux sociaux, à les préparer pour la VOD et l’OTT. Mais également à contrôler leur conformité (niveaux sonores, sous-titres), à vérifier la présence des publicités et à analyser toutes sortes de datas liés aux contenus diffusés.
La plateforme Volicon Observer permet le contrôle et l’analyse de nombreux canaux vidéo
Après l’achat d’AOL par Verizon l’année dernière, la division Media numérique du géant des télécoms est à présent rassemblée sous une seule ombrelle Verizon Digital Media. En combinant sa technologie avec celle de Volicon, Verizon espère convaincre les diffuseurs d’exploiter leur contenus vidéos existants et leurs programmes sur les réseaux online à travers ses services.
Eli Warsawski, Volicon.
Le fondateur de Volicon, Eli Warsawski, a déclaré « Nous sommes enchantés d’intégrer la famille Verizon et notons de formidables points communs avec notre vision. Cette entreprise représente une opportunité stratégique dans l’évolution de nos produits pour le plus grand bénéfice de nos clients ».
Les termes financiers de l’accord n’ont pas été révélés.
Bob Toohey, président de Verizon Digital Media Services, indique dans un communiqué, le 16 mars 2016 :
Bob Toohey, Verizon.
« Le rôle de Volicon en tant que fournisseur de confiance auprès de plus de 1200 diffuseurs et opérateurs vidéo dans le monde – combiné à une forte expertise dans le contrôle et l’analyse vidéo -, est d’améliorer la visibilité, la transparence, et la qualité des contenus de nos clients et des publicités à travers notre capacité globale de diffusion. »
Le groupe qatari beIN Media, propriétaire notamment de la la chaine beIN Sports et de chaines de cinéma dans 24 pays d’Afrique du Nord, d’Europe, du Moyen-Orient et aux Etats-Unis, vient d’annoncer le mercredi 02/03/2016 l’acquisition du studio de cinéma Miramax dans le cadre du développement de son offre de contenus.
Miramax continuera à fonctionner comme un studio indépendant pour le cinéma et la télévision, sous la houlette de son nouveau propriétaire.
« Nous sommes très heureux d’avoir rempli cet objectif clé dans notre stratégie », s’est réjoui Nasser Al-Khelaïfi, PDG de beIN Media Group (également président du club de football du PSG).
Le catalogue des productions Miramax comprend plus de 700 films qui ont remporté un total de 68 Oscars, notamment avec « Le Patient Anglais« , « Shakespeare in Love » ou « No Country for Old Men« .
Les studios Miramax avaient été fondés en 1979 par les frères Bob et Harvey Weinstein, qui les avaient revendus en 1993 à la Walt Disney Company pour 60 M$.
Miramax a été racheté pour plus de 600 M$ en 2010 par un groupe d’investisseurs menés par le magnat de l’immobilier Ron Tutor, associé à la firme Colony Capital et à Qatar Investment Authority. M. Tutor avait par la suite cédé ses parts aux qataris.
Colony et Qatar Investment Authority cherchaient depuis plus d’un an à revendre Miramax et son catalogue, mais aucun acheteur ne s’était présenté pour le prix d’un milliard de dollars demandé initialement.
Le montant de la transaction annoncée mercredi n’a pas été dévoilé.
Ymagis, le spécialiste des technologies numériques pour l’industrie du cinéma, publie le mercredi 10/02/2016 son activité consolidée pour le 4ème trimestre 2015. Sur le trimestre, le chiffre d’affaires du Groupe s’établit à 51,6 M€ en progression de +20,7% par rapport au 4ème trimestre 2014. En cumul sur l’exercice 2015, le chiffre d’affaires du Groupe s’élève à 157,7 M€ en progression de +86,4% par rapport à l’exercice 2014 publié, et en croissance de +4,8% par rapport à l’exercice 2014 pro forma (1).
Pour rappel, Ymagis a repris au 1er août 2015 les activités et certains actifs d’Eclair Group, dans le cadre d’une procédure de redressement judiciaire. L’opération a été l’occasion pour le Groupe de reclasser les activités du pôle Content Services en trois segments afin d’offrir une meilleure lisibilité : (1) Distribution/Préservation, (2) Post-production/Restauration et (3) Adaptation. Les revenus d’Eclair sont consolidés à compter du 1er août 2015 et contribuent significativement à la croissance du chiffre d’affaires du groupe au 4ème trimestre 2015. (lire le communiqué)
Ymagis Group (ISIN: FR0011471291, TICKER: MAGIS), the European specialist in digital technologies for the cinema industry, has announced the 31th of july that its offer to take over the businesses and certain assets of Eclair Group was accepted today by the Nanterre Commercial Court as part of the company’s rehabilitation proceedings, which began on 12 June 2015.
Over the last few years, Eclair Group has been severely hit by the sharp decline in its photochemical activities due to the transition of the whole industry from film print to digital. The group significantly reduced its revenue and workforce, which considerably affected its financial position. After several years of restructuring, the Group has refocused on future-oriented activities grounded in four major areas: localisation businesses (subtitling, dubbing, etc.), content distribution services, film and video restoration, and postproduction. Eclair Group’s consolidated financial statements show that in 2014 it generated €37.7m in revenue, almost entirely from the French market, and negative operating income of €3.5m.
Under the terms of the offer, Ymagis will purchase Eclair Group’s operating activities, its holdings in several subsidiaries in France, Germany and Morocco, tangible assets including property and some intangible assets. Ymagis will not take over any liabilities incurred by Eclair Group before the judgment deciding about the cession plan.
To manage the businesses acquired, Ymagis will create two new subsidiaries that will be wholly-owned by Ymagis SA: Eclair Media SAS taking over the content distribution and localisation services, and Eclair Cinéma SAS being responsible for postproduction and restoration.
These businesses will complement Ymagis Group’s existing « Content Services » division in terms of digital content delivery to movie theatres, opening the group up to new developments in video businesses (services for TV channels, VOD platforms, etc.). Ymagis’ goal is to develop these activities internationally once Eclair’s restructuring has been completed.
Of the 320 people currently employed by Eclair Group, 233 will join the new structures Eclair Media SAS and Eclair Cinéma SAS as well as the subsidiaries taken over. A team of specialists dedicated to managing these activities will be recruited and will report to Ymagis’ management committee.
Ymagis will pay €670k to acquire these assets, including inventory. Furthermore, Ymagis will contribute €217k to the redundancy programme for employees not kept on, and will assume responsibility for €337k in fees owed to specific suppliers in order to ensure the businesses can continue operating. The total amount of approximately €1.2m will be fully financed by the company’s own equity. The Group is now in talks with its financial partners to optimise the financing of its operational cash flow.
The takeover comes into effect on 1 August 2015. The Eclair Group’s earnings will be consolidated starting from that date.
Jean Mizrahi, Chairman and Chief Executive Officer of Ymagis. « We will put our expertise, technical knowledge, business skills and international network to work in rejuvenating the century-old company, whose name is respected worldwide. The goal is to help Eclair recover its past glory. »
Trois projets de R&D collaboratifs labellisés par le pôle de compétitivité Rhône-Alpes Imaginove reçoivent un financement FUI de plus de 10M€ et une aide globale supérieure à 4,7M€ de l’Etat et des collectivités locales, apprend-on du pôle de compétitivité.
Il s’agit des projets Overmind (TeamTO, Folimage, Inria Grenoble), logiciel open-source de suivi et de planification de production ; Live360 TV (Kolor, Inria Grenoble), solution de restitution vidéo et audio immersifs à 360° ; HuMa (Sydo, CITI), outils de protection informatique contre les hackers.
Le Fonds Unique Interministériel (FUI) – appels à projets lancé 2 fois par an sous l’égide de la DGE (Direction Générale des Entreprises) – permet de financer des domaines de R&D obligatoirement labellisés par les pôles de compétitivité.
Les conditions pour être candidat au FUI
Le projet doit être collaboratif avec au moins deux entreprises, indépendantes l’une de l’autre, et un laboratoire public ou un organisme de formation.
Le projet doit être innovant : son objectif doit être de développer un ou plusieurs nouveaux produits, procédés ou services à fort contenu innovant. Il doit également être en cohérence avec la stratégie du pôle de compétitivité.
Le projet doit pouvoir présenter des retombées économiques prévisionnelles : création d’activité et d’emplois à court et moyen terme, croissance de chiffres d’affaires, investissements de R&D projetés, brevets anticipés…
Le projet doit impliquer des PME et ETI (entreprise de taille intermédiaire) : les dépenses qu’elles engagent doivent être de l’ordre de 20% ou elles doivent intervenir sur une partie essentielle du projet pour être considérées comme partie prenante du projet.