L’observatoire Longs Métrages de la FICAM – la Fédération des Industries Cinéma – Audiovisuelle – Multimédia -, annonce que sur les 5 premiers mois de l’année (projection au 30 mai 2016), le taux de délocalisation en France régresse à 26%, soit 13 points de moins qu’en 2015, et atteint son plus bas niveau depuis 2011.
Ainsi, le nombre de semaines de tournage à l’étranger se voit diviser par deux.
« La relocalisation de plusieurs tournages de longs métrages initialement prévus à l’étranger est la conséquence directe de la réforme du Crédit d’impôt cinéma adoptée par le Parlement fin 2015 » se félicite la FICAM.
Citons pour exemple deux films aux budgets conséquents : Folles de Django (Django Melodies) d’Etienne Comar (prévu en République Tchèque) ou Au revoir là-haut d’Albert Dupontel (prévu en Belgique) dont les tournages ont été rapatriés en France.
Le taux de délocalisation des effets visuels (hors Production du film Valerian) reste toujours important (36% au 1er trimestre) mais la mobilisation des professionnels du secteur témoigne d’une réelle ambition pour optimiser le potentiel d’attractivité de ce marché sur le plan national et international.
La Production cinéma conserve un niveau d’activité important
Les montants investis dans les longs métrages de fiction d’initiative française atteignent un niveau exceptionnel sur la période.
Celui-ci est à mettre au crédit de Valerian and the city of a thousand planets dont l’investissement correspond à 35% de l’ensemble.
Toutefois, hors Valerian, le niveau des montants investis conserve le niveau élevé de 380 M€. Notons le retour au 1er trimestre des productions de plus de 10 M€, 10 films qui représentent le plus haut niveau depuis 9 ans.